L’ARTISTE

“En peinture, les coups de pinceau doivent servir d’appâts pour saisir l’attention et éveiller la curiosité.

Ils sont là pour dissimuler un mystère, incitant à l’exploration ou à la révélation des facettes cachées de l’œuvre. Cette approche engage le spectateur tant sur le plan émotionnel qu’intellectuel. En tirant parti de la quête naturelle de sens, elle amplifie l’impact de l’art.

L’artiste, maîtrisant habilement cette expérience, devient le guide et peut mener le spectateur où il le souhaite.”

lucien adami 

Parcours

Lucien s’est formé par le truchement de plusieurs enseignements, celui de Philippe Lejeune d’une part et des traités artistiques d’arts d’autre part.
Il pratique d’abord une peinture figurative où des silhouettes féminines et des ombres animales se mêlent.
En intellectuel truculent, il continue de faire évoluer sa matière et présente un travail résolument abstrait. Le désordre et l’incandescence de la couleur illustrent l’inquiétude de l’existence de l’artiste et de l’Homme.
Cette importance de la couleur le pousse à chercher son inspiration auprès d’autres maîtres comme Cézanne qui met de l’ordre et la couleur au centre de ses toiles. ADAMI utilise la couleur comme créatrice de perspectives en empruntant au cubisme cézanien une forme de rigueur.

En ce sens, ses œuvres abstraites peuvent être également comparées à celles de Sonia Delaunay et de l’orphisme en général, de cette utilisation solaire des couleurs comme symbole. Outre la couleur, le vide et l’absence de couleurs sont des éléments tout aussi essentiels à son œuvre.

De manière contemplative, ses œuvres décrivent de larges plages de couleurs et de vides. Cet aspect mélancolique renvoie aussi aux réflexions plus contemporaines d’artistes comme Rothko.

L’art est une façon de s’échapper des contraintes physiques. La peinture d’ADAMI est celle de la liberté et des symboles, loin de la pesanteur des centres pénitentiaires et de la réalité du quotidien.

William AZAN (avocat et amateur d’art)